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Karolis Bareckas

Le marché des voitures d'occasion est en constante évolution et beaucoup de choses peuvent changer en l'espace de quelques mois ou d'une année. De plus, la situation varie d'un pays à l'autre et chaque marché a ses particularités.

L'indice de transparence du marché est notre étude annuelle menée dans 25 pays afin de déterminer le niveau de transparence de leurs marchés des véhicules d'occasion. Nous avons classé chaque pays et analysé les tendances actuelles du marché en utilisant les paramètres suivants :

Pourcentage de compteur kilométriques dont les relevés ont été falsifiés

Kilométrage moyen falsifié (en kilomètres)

Pourcentage de voitures d'occasion importées

Ces paramètres sont essentiels pour comprendre la transparence du marché, car ils indiquent le niveau de risque pour les acheteurs de voitures d'occasion. Plus ces chiffres sont élevés, plus le niveau de transparence du marché est faible.

Voici les marchés de voitures d'occasion les plus (et les moins) transparents en Europe.

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Le Royaume-Uni maintient sa position de marché le plus transparent

Comme les années précédentes, le Royaume-Uni reste le marché des voitures d'occasion le plus transparent de tous les pays étudiés. Seuls 2,1 % des véhicules vérifiés au Royaume-Uni avaient un kilométrage falsifié et 17,8 % des véhicules avaient été endommagés.

Contrairement à l'Europe continentale, le Royaume-Uni utilise principalement des voitures dont le volant se trouve à droite. Il n’est donc pas surprenant de voir que seuls 2 % des véhicules contrôlés sur carVertical au Royaume-Uni étaient importés. Étant donné que des taux d'importation élevés sont généralement associés à des niveaux d'escroquerie plus élevés, la situation particulière du Royaume-Uni y favorise les acheteurs de voitures.

Le top 5 des pays les plus transparents comprend également l'Italie, la Suisse, l'Allemagne et la Suède. En ce qui concerne les voitures dont le compteur a été manipulé, ils représentent une part de 2,1 % en Suisse, suivie de l'Allemagne (2,8 %), de l'Italie (3,5 %) et de la Suède (4,1 %).

En ce qui concerne les voitures endommagées, l'Italie se distingue, où seulement 12,6 % des voitures ont été endommagées, suivie de la Suède (18,3 %), de l'Allemagne (23,8 %) et de la Suisse (55,3 %).

Les acheteurs de voitures en Europe de l’Ouest et en Scandinavie sont moins susceptibles d'être confrontés à des fraudes au kilométrage ou à des vices cachés. En effet, des lois plus strictes, des voitures plus récentes et d'autres facteurs permettent à ces acheteurs de faire davantage confiance à l'historique et à la qualité des véhicules.

La Slovénie est le seul pays d'Europe centrale à figurer dans le top 10, ce qui prouve à quel point l'écart est grand entre les différentes régions du continent.

Les compteurs trafiqués et les dommages cachés sont encore très répandus en Europe de l'Est

Les pays les moins transparents de l'étude sont l'Ukraine, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie et l'Estonie. Ces marchés étaient également les moins bien classés l'année dernière. La proportion élevée de voitures présentant un kilométrage falsifié et des 

, le parc automobile vieillissant et les taux d'importation importants contribuent à ce que ces marchés soient considérés comme risqués et très peu transparents.

Les escrocs étant rarement sanctionnés pour avoir falsifié le kilométrage ou caché des défauts, cette pratique néfaste risque de perdurer longtemps.

Les plus grands nombres de cas de fraude au kilométrage parmi les pays européens ont été enregistrés en Lettonie (11,1 %) et en Ukraine (9,6 %), alors que c'est en Pologne (62,1 %) et en Slovaquie (60,5 %) que l'on trouve la plus grande proportion de voitures endommagées.

Les consommateurs d'Europe de l'Est ont généralement un pouvoir d'achat plus faible que ceux d'Europe de l’Ouest. Par conséquent, la demande de voitures d'occasion moins chères y est plus forte que celle de voitures neuves. Les importateurs et les concessionnaires profitent de cette demande en faisant venir des pays européens plus riches des véhicules plus anciens ou plus endommagés et en les vendant à des prix inférieurs.

Parmi tous les pays étudiés, c'est l'Ukraine qui importe le plus de voitures (81,1 % de tous les véhicules y proviennent de l'étranger), suivie de la Serbie (77,6 %), de la Bulgarie (77,4 %), de l'Estonie (73,3 %) et de la Lettonie (69,8 %).

Alors que les acheteurs des pays d'Europe de l'Est sont généralement plus intéressés par les véhicules plus anciens, il est surprenant de constater que c'est en Finlande que l'âge moyen des voitures contrôlées sur carVertical est le plus élevé (13,7 ans). La Lituanie occupe la deuxième place avec 12,1 ans, suivie par les États-Unis (11,1 ans).

Europe centrale : un point médian entre transparence et risque sur le marché des voitures d'occasion

Les pays d'Europe centrale comme la Slovaquie, la Hongrie et la Tchécoslovaquie ont toujours été à mi-chemin entre les pays d'Europe occidentale et ceux d'Europe de l'Est. Les marchés locaux y sont loin d'être transparents, mais la situation n'est pas aussi mauvaise que dans les pays baltes ou les Balkans.

Parmi les pays d'Europe centrale, la situation en Slovénie est la meilleure, 3,7 % des véhicules y ont un compteur trafiqué et 30,66 % des véhicules ont été endommagés. Cela permet au pays de se classer au 7e rang cette année, soit à la même place que l'année dernière.

La Tchécoslovaquie se classe au 14e rang (4,3 % de compteurs trafiqués et 52,1 % de véhicules endommagés), la Slovaquie au 16e rang (3,1 % de compteurs trafiqués et 60,5 % de véhicules endommagés) et la Hongrie au 17e rang (5,4 % de compteurs trafiqués et 54,9 % de véhicules endommagés). La Hongrie a conservé la même position qu’en 2023, tandis que la Slovaquie a perdu deux places.

Par rapport à l'Europe occidentale, le consommateur moyen en Europe centrale a un pouvoir d'achat plus faible et a tendance à acheter des voitures d'occasion plutôt que des voitures neuves. Cette demande de véhicules moins chers crée un marché pour les voitures plus anciennes, potentiellement endommagées ou dont le compteur kilométrique a été trafiqué, de sorte que les acheteurs doivent être prudents lorsqu'ils choisissent leur prochaine voiture afin d'éviter certaines erreurs courantes.

42,5 % des voitures en République tchèque ont été importées de l'étranger, 49,2 % en Slovaquie et 45 % en Hongrie. Toutefois, la part de marché des importations en Europe centrale est inférieure à celle trouvée en Europe de l'Est, ce qui explique pourquoi ces pays sont mieux classés.

Tu achètes sur un marché risqué ? Utilise carVertical pour éviter les problèmes

Tu ne peux pas choisir le niveau de transparence de ton pays, mais tu peux faire beaucoup plus pour t’assurer que tu n'achètes pas à l'aveuglette. En commençant par te procurer un rapport carVertical !

Nos rapports sur l'historique des véhicules peuvent te fournir de nombreuses informations utiles sur le passé d'une voiture :

Historique du kilométrage (et les éventuelles manipulations du compteur)

Connaître l'historique d'un véhicule te permettra d'éviter les mauvaises affaires, que le marché local soit transparent ou non. Les dommages, la manipulation du kilométrage et d'autres problèmes finiront par coûter beaucoup plus cher aux utilisateurs qui ne se méfient pas que ne le ferait un rapport.

Évite les problèmes coûteux en vérfiant l'historique d'un véhicule. Obtiens un rapport instantanément !

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Comment l'indice de transparence des marchés a-t-il été calculé ?

Notre étude a analysé les rapports sur l'historique des véhicules achetés par les utilisateurs de carVertical entre octobre 2023 et septembre 2024. L'indice de transparence du marché a été calculé à l'aide de six indicateurs :

Pourcentage de compteurs dont les relevés ont été falsifiés

Comme ces critères n'ont pas tous le même impact sur la transparence globale du marché, des pondérations différentes ont été attribuées à chaque facteur. Par exemple, le nombre de kilomètres effacés du compteur est considéré comme un facteur plus important que l'âge moyen des voitures contrôlées dans un pays donné.

Le rapport complet est disponible à l'adresse suivante : 

Indice de transparence du marché 2024 de carVertical : voici les pays les plus risqués pour les acheteurs de voitures d'occasion

Tadas Švenčionis

Nos clients et nos partenaires commerciaux nous posent souvent la question suivante : 

comment les rapports sur l'historique des véhicules de carVertical sont-ils créés ? D'où proviennent les données ?

Ces questions sont compréhensibles : les rapports sur l'historique des véhicules peuvent révéler des informations vraiment inattendues. Il n'y a encore pas si longtemps, les acheteurs de voitures devaient se fier à l'honnêteté des vendeurs et à l'expertise de leur mécanicien pour obtenir une voiture d'occasion décente.

Même si nous aimerions avoir des pouvoirs magiques, la vérité est en fait plus simple… et plus intéressante. Dans cet article, nous allons t’expliquer comment sont créés les rapports carVertical.

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Tu as peur d'acheter une épave ?

Le VIN : la clé pour débloquer l’historique de ton véhicule

La plupart des rapports carVertical commencent avec le 

numéro d'identification du véhicule (VIN)

. Qu'est-ce que c'est et comment cela nous aide-t-il ?

Presque toutes les voitures fabriquées après 1981 ont un 

numéro d'identification unique de 17 caractères

, qui constitue l'empreinte digitale du véhicule. Ce VIN (de l’anglais 

, soit Numéro d’Identification du Véhicule) est utilisé par diverses institutions - comme la police, les compagnies d'assurance et les centres d'entretien - pour enregistrer les principaux événements de la vie d'une voiture. 

Les accidents, les vols, les relevés kilométriques, les changements de propriétaire

 et bien d'autres choses encore sont enregistrés par l’intermédiaire de ce numéro.

Comme nous vivons à l'ère du numérique, la plupart de ces données sont stockées dans des bases de données ouvertes ou privées. Le VIN est la clé qui nous permet d'accéder à ces données.

Comment les rapports carVertical sont créés : jetons un oeil en coulisses

Si le rapport est simple et facile à comprendre, le processus technique qui le sous-tend est complexe, dynamique et en constante évolution. Voici un aperçu de la manière dont nous transformons ces données brutes en informations claires et exploitables.

1. Utilisation du VIN pour rechercher des données

Quand tu saisis un VIN sur l'application ou le site web carVertical, nous effectuons automatiquement une recherche parmi 

Les bases de données des polices nationales

2. Nettoyage des données et tri en segments exploitables

Les données que nous recevons de diverses sources sont généralement brutes et nécessitent plusieurs étapes de traitement. Prenons un exemple pour illustrer cette procédure :

Imaginons que nous recevions un document suédois pour une 

 noire avec 5 000 milles scandinaves (50 000 km) au compteur, daté du 

. Avant de pouvoir utiliser cette information, nous devons :

Corriger les erreurs et les incohérences.

 Les données sont souvent saisies manuellement dans les systèmes, ce qui entraîne des fautes de frappe ou d'autres erreurs.

 dans des catégories pertinentes, telles que :

Nous pouvons maintenant regrouper ces données avec des informations provenant d'autres enregistrements trouvés et les utiliser pour générer le rapport.

3. Affectation des données triées aux sections pertinentes du rapport

Pour mieux comprendre comment les données sont intégrées dans le rapport carVertical, prenons la même Mercedes noire.

Nous savons, d'après le document ci-dessus, que le compteur kilométrique affichait 50 000 km au moment où ces informations ont été enregistrées.

La raison pour laquelle « nous » (c'est-à-dire le système carVertical) le savons est que nous avons analysé le document et isolé ces trois éléments d'information : « 

Imaginons maintenant que nous ayons trouvé deux autres enregistrements de données sur cette Mercedes, offrant les informations suivantes :

Ces informations racontent toute une histoire, il suffit de les rassembler.

Pour ce faire, nous regroupons les types d'informations dans nos sections de rapport. Par exemple, nous avons trois relevés de compteur kilométrique et les dates auxquelles ils ont été effectués. Ces données apparaîtront dans la section Compteur kilométrique du rapport. Les informations relatives au contrôle technique se trouveront quant à elles dans les sections Statut juridique et Chronologie, etc.

4. Utilisation de modèles statistiques pour générer des informations et effectuer des corrections

Nous disposons donc des données et elles ont été traitées pour être utilisées dans un rapport carVertical. Mais il reste encore du travail « sous le capot », principalement en utilisant des modèles statistiques et d'autres solutions technologiques pour résoudre les problèmes et enrichir le rapport.

Les possibilités d’utilisation de ces technologies sont trop nombreuses pour être toutes citées, mais à titre d'exemple, 

nous utilisons des modèles statistiques pour fournir des informations supplémentaires aux utilisateurs

 (par exemple, nous pouvons comparer le kilométrage de notre Mercedes avec celui d'autres voitures du même modèle, du même âge, etc.)

Ce processus fonctionne dans les deux sens : nous utilisons des modèles statistiques pour enrichir le rapport actuel et nous utilisons les données du rapport actuel pour enrichir nos modèles statistiques.

À ce stade, toutes les informations que nous avons recueillies, nettoyées, triées et enrichies sont utilisées pour générer un rapport carVertical. Revenons à notre Mercedes pour un dernier exemple. Voici à quoi pourrait ressembler sa section Compteur kilométrique :

Si cette Mercedes noire peut sembler attrayante, le graphique ci-dessus devrait faire réfléchir tout acheteur potentiel !

Le rapport fournit également des informations sur le parcours de la voiture : arrivée en Suède, vente à un autre propriétaire toujours en Suède et enfin arrivée en Finlande. En utilisant des modèles statistiques, nous pouvons également fournir la fourchette de prix pour ce modèle de voiture, ainsi qu'un graphique du kilométrage moyen (bien que ce dernier n’évoluera pas beaucoup, compte tenu de la manipulation du kilométrage), et plus encore.

Dommages, relevés kilométriques et tout le reste : quelles données proviennent de quelles sources ?

Sans aborder les bases de données spécifiques ou les sources d'informations spécifiques dans nos rapports, nous pouvons aborder certaines règles générales concernant l'origine de certains types de données.

Mais avant cela, il est important de comprendre certaines choses :

Le même type d'information peut provenir de différents types de sources

. Par exemple, les relevés de kilométrage (même le même relevé) peuvent provenir d'une visite d'entretien, d'un dossier de police ou d'une autre source.

Il y a une grande diversité d'un pays à l'autre

. Les mêmes types d'institutions peuvent avoir des rôles différents en matière d'archivage dans les systèmes, selon le pays.

Alors où peux-tu trouver ces relevés de dommages, ces relevés de compteur kilométrique et autres informations ?

carVertical a reçu la certification ISO/IEC 27001:2017

En tant qu'entreprise traitant de nombreuses données, nous prenons la sécurité très au sérieux. Pour prouver notre engagement, carVertical a obtenu la certification ISO/IEC 27001:2017 - la norme mondiale en matière de sécurité de l'information.

Pour obtenir la certification ISO/IEC 27001:2017, une entreprise doit mettre en œuvre des outils et des procédures protégeant toutes les informations verbales, écrites et électroniques reçues, envoyées, créées, gérées et utilisées contre toutes les menaces possibles : externes, internes, intentionnelles ou accidentelles.

Cette certification signifie que nous avons en effet mis en place des mesures strictes pour protéger toutes les informations verbales, écrites et électroniques contre toutes les menaces, qu'elles soient 

externes, internes, accidentelles ou intentionnelles.

 Tes données personnelles, les données de tes rapport et tes données financières sont toutes protégées par des systèmes de sécurité de premier plan. Tu veux en savoir plus ? Consulte notre politique de sécurité de l'information et notre système de gestion de la sécurité de l'information (SGSI).

Rencontre l'équipe data de carVertical !

Le rapport de carVertical est simple et facile à lire, mais il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu derrière cette simplicité. Notre département data en est un bon reflet : carVertical compte actuellement près de 200 employés, dont 15 % travaillent sur les données.

Ça représente un nombre important de personnes douées en maths !

Le département compte 4 équipes spécialisées :

 se concentre sur la collecte de données brutes

 est responsable de la construction et de la maintenance de notre infrastructure de données et de nos pipelines.

L'ingénierie de l'apprentissage automatique

 (Machine Learning Engineering) développe et déploie des modèles d'apprentissage automatique.

analysent les données pour en extraire des informations et éclairer les décisions de l'entreprise.

Chacune de ces équipes joue un rôle crucial dans l'élaboration du rapport carVertical - sans elles, nous n'existerions pas !

Pourquoi les rapports carVertical ne sont-ils pas gratuits ?

Est-il possible de trouver toutes les données soi-même ?

Foire Aux Questions

Sources des données de carVertical : comment les rapports d’historique sont créés

La France est connue pour le dynamisme de son marché des véhicules d'occasion, avec des douzaines de concessionnaires opérant dans le pays. Mais comment les concessionnaires français limitent-ils les risques quand ils achètent des véhicules d'occasion, et quelles stratégies déploient-ils pour augmenter leurs ventes ?

Pour lever le voile sur le secteur français des véhicules d'occasion, notre équipe a mené une enquête auprès de 61 concessionnaires locaux de tailles et d’ancienneté différentes. 59 % d'entre eux vendent entre 50 et 200 voitures par an, et la moitié d'entre eux sont présents sur le marché depuis plus de 7 ans.

Apparemment, de nombreux concessionnaires ne profitent pas pleinement des 

 qui sont pourtant un moyen facile de créer la confiance et la transparence avec leurs clients.

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Les rapports d’historique permettent de vendre les voitures plus rapidement

En matière de stratégies commerciales visant à encourager les ventes, 20 % des concessionnaires français proposent aux acheteurs de faire un essai de conduite, 14 % leur permettent de procéder à une inspection technique, 20 % incluent des informations visuelles détaillées dans l'annonce et 11 % fournissent le carnet d'entretien du véhicule.

Mais alors que les rapports sur l'historique des véhicules sont apportent la confiance chez les acheteurs et les rassurent lors de 

, seuls 9 % des concessionnaires français fournissent des rapports sur l'historique à leurs clients. Cependant, de plus en plus de concessionnaires comprennent qu'une voiture accompagnée d'un rapport impeccable est une option plus attrayante qu'une voiture pour laquelle il n’y a pas d’information sur son historique.

Selon Yoni Dayan, fondateur de Simplicicar, les rapports d'historique aident l'entreprise à vendre ses voitures plus rapidement, car « le client voit que le véhicule n'a subi aucun dommage et que le kilométrage est exact ».

Les acheteurs d'automobiles aiment savoir si une voiture a été importée de l'étranger et tout savoir sur elle depuis le jour où elle a quitté l'usine de fabrication.

« Un rapport sur l'historique d’une voiture aide les clients à décider s’ils veulent acheter. Comme toutes les informations sont indiquées dans le rapport de carVertical, les acheteurs s’assurent d'acheter un bon véhicule », explique Benjamin Scalzo, responsable des ventes chez Jean Lain Heritage.

Chez carVertical nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires B2B, et nous fournissons aux entreprises des bannières et des autocollants pour leurs bureaux. Cela permet de faire passer le message aux clients que chaque voiture présente dans la concession sera accompagnée d'un rapport d'historique.

Nos partenaires peuvent également ajouter le badge de confiance de carVertical à leurs annonces automobiles. D'après nos recherches, les gens sont 21 % plus enclins à cliquer sur les annonces de voitures portant ce badge bleu.

Atténuer les risques lors de l'achat de voitures d'occasion

Utiliser des rapports sur l'historique des véhicules permet non seulement d'attirer les clients, de créer de la transparence et de stimuler les ventes, mais aussi d'aider les concessionnaires à éviter les véhicules en mauvais état. En effet, lorsqu'ils choisissent des véhicules d'occasion à mettre sur le marché, les concessionnaires sont confrontés à des risques. Parfois, les voitures ont un passé douteux et leur valeur est inférieure au prix demandé.

Une mauvaise décision peut entraîner des pertes financières pour les concessionnaires et, plus important encore, nuire à leur réputation si des défauts apparaissent après l'achat.

« Nous étions sur le point d'acheter une Audi RS6 pour un client. Cependant, le rapport carVertical a révélé une réparation importante (22 000 euros) à la suite d'une collision. L'un des côtés était « explosé », les airbags déployés », explique Yoni Dayan.

Si les clients ne doivent pas s'inquiéter des rayures ou des bosses mineures, le déploiement des airbags ou d'autres dommages structurels peuvent rendre une 

80 % des concessionnaires français ayant participé à l'enquête importent des voitures de l'étranger, principalement d'Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas. Cependant, les transactions transfrontalières comportent des risques supplémentaires. Les pays n'échangent pas de données sur les véhicules, ce qui signifie que de nombreuses voitures en mauvais état s’offrent une nouvelle vie dans un nouveau pays. Les entreprises doivent être prudentes et évaluer chaque voiture afin de ne pas avoir de difficultés à les vendre par la suite.

« Nous importons pour 15 à 20 millions d'euros de véhicules par an, principalement d'Allemagne, et nous utilisons donc carVertical chaque fois que nous sommes sur le point d'acheter une voiture », explique Thomas Sobraques, directeur d'Excel Car.

La vente de voitures est une activité particulière, qui comporte de nombreux risques que les concessionnaires doivent prévenir. Toutefois, en utilisant les bons outils et en entretenant des relations étroites avec les clients, les entreprises peuvent prospérer et rendre le marché des voitures d'occasion plus attrayant pour tous.

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Fondée en 2011, Simplicicar s'est depuis longtemps imposée comme l'un des leaders du marché des véhicules d'occasion en France et en Belgique. L'entreprise se spécialise dans les véhicules d'occasion haut de gamme et vend environ 20 000 voitures par an en Europe. D'ici à la fin de 2024, Simplicicar prévoit d'avoir environ 90 concessionnaires et espère en compter déjà 100 en 2025.

Le fait de s'adresser à différents types de clients a conduit Simplicicar à adopter une stratégie marketing diversifiée. Après tout, la vente de véhicules est un secteur très concurrentiel, où de nombreux éléments doivent s'aligner pour réussir.

« Il est important de construire sa marque, afin de pouvoir contrôler son évolution, de rester indépendant des autres marques et d'avoir l'exclusivité. De plus, cela nous donne une plus grande marge de manœuvre sur tous les fronts », explique Alexis Ritacco, responsable du marketing et de la communication chez Simplicicar.

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Les voitures d'occasion ont des secrets

Employer des influenceurs pour atteindre différents publics

Simplicicar a connu le succès en investissant dans le marketing d'influence. Cela permet à l'entreprise d'accroître sa visibilité sur les réseaux sociaux et d'établir la notoriété de la marque. L'entreprise collabore avec des personnalités françaises bien connues comme Akram et Vincent Lagaf.

Akram est un influenceur automobile suivi par un public plus jeune, tandis que Vincent Lagaf est connu de tous, en particulier des personnes âgées de 30 ans et plus. Grâce à sa personnalité et aux émissions de télévision à succès qu'il a animées dans les années 2000, il reste l'une des personnalités les plus populaires de France.

L'entreprise a également attiré l'attention en organisant un match de boxe dans son agence de Colomiers avec l'influenceur français Tibo InShape. Cet événement a non seulement attiré l'attention sur Simplicicar, mais il a également permis d'établir de futurs partenariats.

Simplicicar lance sa propre micro-voiture

La créativité est l'un des principaux atouts de Simplicicar. L'entreprise a récemment franchi une étape inédite en lançant la Simplici S1, une micro-voiture électrique.

« La S1 a été bien accueillie. Bien que son prix soit le plus bas du marché, elle offre une qualité et une polyvalence bien supérieures, notamment en termes d'équipement, de technologie embarquée, d'autonomie, de confort, d'ergonomie, de praticité et d'espace intérieur. Plusieurs distributeurs nous ont déjà contactés », affirme Alexis Ritacco.

Améliorer l'expérience clients grâce à la technologie et à la transparence

En matière de marketing, Simplicicar a toujours des idées pour rendre ses offres plus attrayantes et établir un lien de confiance avec les clients. L'année dernière, l'entreprise a introduit une salle d'exposition virtuelle pilotée par l'IA pour chaque véhicule qu'elle vend. Cette année, une version encore plus perfectionnée sera lancée.

C'est l'un des moyens utilisés par Simplicicar pour aider les utilisateurs, mais ce n'est pas le seul. L'entreprise fournit également des rapports carVertical sur l'historique des véhicules avec chaque voiture : « carVertical nous aide dans deux domaines clés : améliorer la transparence avec nos clients, ce qui est l'une de nos forces aujourd'hui, et nous permettre d'anticiper et d'éviter certains problèmes d'après-vente », explique Alexis Ritacco. « C'est particulièrement utile pour identifier les problèmes passés des véhicules, problèmes qui peuvent même être inconnus du propriétaire actuel ».

À titre d'exemple, selon M. Ritacco, un rapport carVertical a récemment permis à Simplicicar d'éviter l'achat d'une BMW M3 problématique. Bien qu'elle n'affiche que 9 000 km au compteur - un kilométrage qui laisserait penser que la voiture est presque neuve - l'entreprise a décidé de vérifier son historique et a découvert qu'elle avait subi des dommages importants.

« Cela nous a permis d'éviter un futur problème d'après-vente qui aurait pu avoir d'importantes répercussions financières ».

Servir ses clients ne signifie pas que les franchisés sont oubliés pour autant

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